mardi 29 novembre 2016

Assemblée générale

Nous avons le plaisir de vous inviter à l'assemblée générale annuelle de l'association.
Elle a été fixée au jeudi 15 décembre prochain et se tiendra aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône à Marseille, à 18h00.

Comme chaque année, ce rendez-vous sera l'occasion de proposer un bilan sur l'année écoulée, les actions menées et les succès remportés par la #TeamAEDA, et de faire un point sur les perspectives pour 2017. C'est aussi un moment convivial où chacun pourra exprimer ses attentes concernant l'association et échanger avec les membres de l'association (et les autres !).

Vous trouverez
l'ordre du jour de l'assemblée générale.
Vous trouverez également le
formulaire de procuration à destination de celles et ceux qui ne pourraient être présents le 15 décembre et qui souhaiteraient faire voter quelqu'un en leur nom (formulaire à confier en original à un membre qui sera présent lors de l'AG, ou à envoyer en version scannée à l'adresse aeda_up@yahoo.fr en indiquant qui l'on souhaite avoir comme mandataire). 

Si vous souhaitez d'ores et déjà régler votre cotisation pour l'année 2017, les tarifs et le formulaire à remplir sont disponibles sur la page "Comment adhérer ?" de ce blog !

Maud Jouve
Pour le Conseil d'administration de l'AedAmu

mercredi 16 novembre 2016

La #TeamAEDA au pays des Gones

Après une première rencontre inter-associative à Marseille en juillet dernier, la #TeamAEDA et la #TeamADAL se sont retrouvées à Lyon pour le match retour samedi 12 novembre. Au programme pour les 17 personnes présentes : visite du Vieux Lyon le matin, restaurant le midi et balade dans la ville l'après-midi.


Malgré le froid mordant, nous avons ainsi profité d'une visite guidée du Vieux Lyon au cours de laquelle Marseillais et Lyonnais d'origine ou d'adoption ont pu apprendre tout à la fois des faits historiques et anecdotes concernant la ville.

Citons entre autres : le "gone" faisant référence à la robe (gona) portée par les jeunes enfants qu'ils soient de sexe masculin ou féminin dans la période médiévale, les traboules n'ont pas été le lieu où nombre de Résistants purent échapper à la Gestapo au cours de la Seconde guerre mondiale (cette information étant largement fantasmée), ou encore plusieurs scènes de l'adaptation cinématographique par Philip Kaufman du roman L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera ont été tournées à Lyon (notamment sur la place Saint-Jean, dont les hautes façades couleurs crème rappellent effectivement celles de la capitale tchèque où est supposée se dérouler l'histoire).



  
A midi, tradition oblige, nous avons repris des forces et un peu de chaleur dans un bouchon lyonnais où les discussions entre membres des deux associations ont été entrecoupées par la dégustation de saucissons cuits, andouillettes et autres quenelles lyonnaises.

Pour finir en beauté la journée, et afin d'éliminer toutes ces calories largement méritées, nous avons entrepris la montée jusqu'à la basilique de Fourvière avant d'en descendre par les jardins du Rosaire.



Pourquoi organiser des journées entre les deux associations ? 

A la volonté d'approfondir les contacts chaleureux noués à l'occasion du Colloque des archivistes communaux et intercommunaux à Limoges en juin 2015 puis au Forum des archivistes à Troyes en mars et avril 2016, et de profiter des possibilités offertes par la proximité géographique, s'ajoute évidemment le souhait des deux associations de favoriser de nouvelles rencontres entre étudiants des promotions actuelles et professionnels plus ou moins récemment diplômés. Les personnes présentes étant issues de formations similaires mais non identiques, les discussions ont été d'autant plus riches.

Échanger sur le contenu de nos formations, la manière dont nous percevons nos métiers, ce qui nous passionne le plus (ou le moins !) dans les archives, les modalités d'insertion professionnelle, nos impressions sur tel type de mission archivistique ou tel autre... Les sujets de discussion ne manquent pas et sont notamment l'occasion pour les étudiants présents de constituer via les associations un début de réseau professionnel afin de faciliter leur insertion future et connaître des personnes susceptibles d'éclairer une dimension ou une autre du métier.

Promouvoir les formations en archivistique, favoriser l'insertion professionnelle de leurs (futurs) diplômés, échanger sur les facettes du métier... Ce type de rencontres s'inscrit à n'en pas douter au cœur des missions que se donnent les associations des étudiants et diplômés en archivistique ! Les deux présidentes sont donc ravies d'avoir pu faire se rencontrer étudiants et professionnels en archivistique dans un contexte convivial et culturel en partie différent de celui proposé par chaque association habituellement.


L'AedAmu remercie l'ensemble des personnes présentes pour leur participation et plus particulièrement Marion Rivière, présidente de l'ADAL, pour l'organisation de la journée. 


L'année 2016 n'est pas terminée et de nouveaux moments forts attendent les adhérents et sympathisants des deux associations dans les prochaines semaines : un apéro rencontre à Marseille par et pour la #TeamAEDA le 8 décembre prochain et la prochaine journée d'étude annuelle du groupe régional Auvergne-Rhône Alpes aux Archives municipales de Lyon le 1er décembre prochain, avec la participation de l'ADAL !

lundi 7 novembre 2016

Coup de coeur : Art-Data

Jusqu'au 23 décembre, vous pouvez visiter l'exposition données à voir à la Terrasse (Nanterre). Cette exposition propose une sélection d’œuvres d'artistes qui travaillent autour de la donnée et de ses représentations.


Lors des congrès d'archivistes, le lien entre art, création et archives est régulièrement évoqué. Les données n'échappent pas à cette relation. La création contemporaine s'est emparée depuis longtemps maintenant de ce thème. Les œuvres exposées couvrent une période s'étendant des années soixante à la création très contemporaine.

Me myself and my data

Plusieurs œuvres reviennent sur le rapport aux données personnelles et à leurs expositions publiques. La démarche est principalement une mise en critique de leur utilisation et propagation et une revendication d'une réappropriation par l'individu. Nous retrouvons ici le concept de self-data et du droit à chacun de pouvoir maîtriser le sort des données que nous laissons chaque jour en masse sur le web.



Exposition Données à voir, La Terrasse espace d'art de Nanterre, 2016
Crédits : Thierry Fournier

Data is a weapon

Une autre partie importante de ces créations revient sur le rapport politique à la donnée. On sait aujourd'hui l'immense investissement des grosses sociétés comme les GAFA dans la collecte massive de données, le tout prenant la forme de Big Data versés dans des Data Lake exploités par des Data Scientists... Too much Data ? Les États sont également partie prenante de cette course. L'affaire Snowden a pu révéler à quel point nos vies étaient scrutées, analysées par le biais de données que les services de renseignement possèdent sur nous, nos gouvernants et autres services publiques, y compris grâce à des captations illégales.

Si les data peuvent être au bénéfice d'une société du contrôle et de la surveillance, elles peuvent être aussi un objet d'empowerment. Des artistes se servent des visualisations de réseaux pour mettre en évidence des rapports de pouvoir et de dépendance dans des affaires de corruption du type Irangate, par exemple.


Julien Prévieux, exposé à Données à voir, Nanterre 
Crédits : Thierry Fournier

Les artistes puisent donc dans la production des données pour représenter notre monde, mettant ainsi aussi en relief un certain danger qui guette parfois les créateurs de dataviz : l'illustration. La visualisation de données, quand elle n'est pas pure création artistique, n'a pour but que la mise en évidence d'un propos ou argument. Hélas, on peut voir que ces outils peuvent parfois être employés dans un but exclusivement esthétique.